PATRIMOINE ET HISTOIRE
La noblesse de notre village...
La famille noble DE GARNIER se veut différente de la bourgoisie du village comme les Roche-Lavareille ou Roche-Duclos, et se doit d’adopter un comportement aristocratique.
Il faut préciser qu’elle a d’abord toujours contracté des alliances nobles avec des familles issues le plus souvent du Bas-Dauphiné, accentuant ainsi sa présence et son influence dans la région.
Le nombre d’enfants chez les De Garnier révèle un bon niveau de vie, en comparaison avec les paysans.
Les biens de la famille sont protégés par le droit d’aînesse et cela évite ainsi le morcellement jusqu’au début du XVIIIème siècle.
Quant aux autres fils, comme cela se faisait à l’époque, ils étaient placés dans les ordres écclésiastiques de la région : Chanoines de St Pierre de Vienne, ou à St Chef. Et ceux qui ne suivaient pas cette voie entraient dans l’armée.
Pour ce qui est des filles, des règles existaient aussi ! On n’en mariait qu’une seule semble-t-il , et les autres allaient au couvent devenant religieuses.
Il faut dire aussi que les enfants ne poursuivaient pas d’études et ne choisissaient donc pas une carrière administrative ou judiciaire, ils restaient à Saint Laurent de Mure car il leur fallait apprendre à gérer le domaine !
Et pour les filles, elles étaient encore moins bien loties ayant une orthographe déplorable, car peu d'enseignement !
Les frères chanoines gardaient quand même malgré tout une relation étroite avec leur famille, après leur entrée en religion et jouaient même auprès d’elle un rôle assez important de conseiller, de prêteur, de donateur, et même parfois de garant du patrimoine familial.
François de Garnier, chanoine à Saint Chef, fit donner en 1718 par le curé Guérin, curé de Saint Laurent de Mure, à la « grosse cloche » de la paroisse, refondue depuis 1714, les noms de Françoise-Louise : Françoise étant le prénom de sa mère et Louise celui de la femme de son frère aîné.
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