Articles

Affichage des articles du avril 11, 2021
Image
  LES GENS D'ICI Premier de la famille, François VIVIER qui devint aubergiste à St Laurent de Mure Extrait de l’acte de son Mariage en 1823 ! « L'an 1823 le 16/04 sur les 10 h du matin par devant nous Alphonse Coche maire remplissant les fonctions d'officier d'état civil de la commune de St Laurent de Mure on comparus Le Sieur François VIVIER né en 1795 au Mottier le 20 fructidor an 4, domestique aux gages du Sieur Roche, aubergiste au dit St Laurent, fils légitime majeur de Jean et de Marie Quitton domiciliés en la dite commune du Mottier ici présent et consentants d'une part, et de Suzanne MOREL née à St Alban le 6/01/1791 aussi domestique aux gages du dit Sieur Roche où elle est domiciliée, fille légitime du défunt Claude et de vivante Louise Némoz domiciliée en la commune de St Alban ici présente et consentante d'autre part, Lesquels nous ont requis de procéder à la célébration du mariage projeté en la publication entre eux dont les publications ont été
Image
UNE ARRIVÉE... UN DÉPART   Un petit clin d’œil à notre nouveau chef de Centre de secours, Sébastien GEORGES ! Hier 7 avril, dans la journée, a eu lieu la passation de commandement de la caserne des Pompiers de Saint Laurent de Mure entre le Capitaine Alexis GAUTHIER et L'Adjudant Chef Sébastien GEORGES. Sébastien est pompier depuis le 1er mars 2003 sous le commandement du chef de Centre Georges Vallin, puis Eric Garçon et Alexis Gauthier, un engagement de 18 ans déjà ! Être pompier, pour lui, c’est dans les gènes : Son arrière grand-Père Jean-Marie faisait déjà partie des Pompiers du village, ainsi que son papa Bernard (de 1979 à 1999). Passé 1ère classe en 2004, il a gravi tous les échelons jusqu’à, aujourd’hui, devenir Adjudant Chef. En parallèle, il a repris en septembre 2018 l’entreprise familiale de maçonnerie, bien connue sur notre village. Il sera épaulé dans sa nouvelle responsabilité par Mickaël CHALLANCIN, un beau duo à eux deux... Nous en profitons aussi pour remercie
Image
  HISTOIRE :  LA CARTE DE JARDINAGE Avoir un jardin pendant la guerre était un véritable luxe, aussi chaque mètre carré cultivable était utilisé. A la campagne les propriétaires de terrain en friche étaient sommés de les travailler ou de les louer. Voyez ci-dessous un document original retrouvé : une carte de jardinage, du service ravitaillement de la mairie de notre village. Des coupons détachables donnaient droits à de la semence et des graines, car à cette époque tout était rationné ! Il fallait aussi justifier du nombre de personnes vivant des produits de ce lopin de terre. Des conseils d'utilisation des semences étaient joints à cette carte. C’est par l’ Arrêté du 25 juillet 1942 qu’il est procédé à l'institution d'une CARTE DE JARDINAGE & aux modalités de DISTRIBUTION DE SEMENCES POUR LA CAMPAGNE 1942 1943, arrêté qui paraîtra sur le Journal Officiel de la République Française le 16 août 1642. Ce qu’il faut savoir c’est que les jardins ouvriers avaient depuis
Image
  LES GENS D'ICI ! L’APPRENTISSAGE DES GARÇONS DANS LES ANNEES 1950 Ne voyez pas de publicité dans cette éloge, mais un simple coup de chapeau à un enfant du pays ! C’est grâce aux instituteurs, institutrices et à l’école communale que les enfants du village ont su compter, lire, écrire et comprendre les choses, ce qui les préparait, une fois la scolarité terminée, à leur futur métier ! Qui se souvient du Maître qui faisait chanter : « Bel enfant si docile et si sage, Oublie là ces plaisirs d’un autre âge, Maintenant l’atelier nous appelle Au travail il est temps de partir» … Monsieur Marcel MOIROUD était de ceux-là, qui, après sa sortie de l’école, a intégré un apprentissage de serrurerier-métallier dans le quartier de la Guillotière à l’âge de 14 ans dans l’entreprise centenaire GERIN, un atelier où l’on faisait « de la belle ouvrage » ! Cette ancienne entreprise lyonnaise de serrurerie d’art n’était rien de moins que celle qui a réalisé le monumental portail de l’entrée princip
Image
  DAUPHINÉ ET PROTESTANTISME Si les liens entre protestantisme et Dauphiné ne sautent pas aux yeux (comparativement aux Cévennes par exemple), il suffit de faire quelques recherches pour se rendre compte que nous devons au Dauphiné quelques figures marquantes du protestantisme, personnages qui ont rayonné pas seulement dans le Dauphiné, mais aussi en France et au-delà de nos frontières, et parmi eux, Lesdiguières (1543-1626), Lesdiguières était en effet un chef de guerre et un huguenot du Dauphiné. Or le protestantisme dans cette région n’est pas si connu. La violence en Dauphiné commence en avril 1562. Le lieutenant du roi, La Motte-Gondrin, est massacré et pendu par les « huguenots » du baron des Adrets le 25 avril 1562 à Valence. Celui-ci sème la terreur, entre la vallée du Rhône, Grenoble et Grande Chartreuse, entre avril et juin 1562. D’autre part, trois vagues d’iconoclasme touchent le Dauphiné en 1560, 1562, 1567, notamment dans une dizaine de villes de la province, mais égal
Image
  SOUVENIRS... SOUVENIRS... Le Café ROURE Voici une très ancienne photo... on y voit le Café Tabac ROURE... cela rappelle-t-il quelque chose à quelqu'un ... Autrefois, le café et le tabac étaient liés au sentiment de convivialité et aux échanges sociaux... Saviez-vous que le bar-tabac trouve son origine dans le monopole d'État sur le tabac, un monopole qui remonte à l'époque de Louis XIV. C'est par la déclaration royale du 27 septembre 1674 que celui-ci fixa la vente et la distribution du tabac comme un monopole, tandis que la culture et la manufacture des cigarettes restent libres. En 1804, la Régie des droits réunis est créée et des licences annuelles sont attribuées aux fabricants et aux débitants de tabac. L'étau se resserre ensuite sur la culture du tabac, pour aboutir à un véritable monopole sous le 1er juillet 1811, sous Napoléon 1er... Puis, le 2 août 1872, l'État met aussi en place un monopole sur les allumettes, tant qu'à faire ! La carotte roug
Image
  HISTOIRE DE NOTRE VILLAGE... Une petite pépite retrouvée… Nous avons retrouvé une correspondance entre Jérôme, Comte de DISIMIEU, gouverneur pour sa majesté dans la ville et château de Vienne et le Duc de Lesdiguières dont nous vous avions parlé déjà. Jérôme de DISIMIEU était donc gouverneur de Vienne, et avait succédé à son père , mort en 1635. Voici un échange sur le prochain voyage du Duc de Lesdiguières sur ses terres de la Verpillière et du côté également de "Collombier". On peut bien imaginer qu’il a parcouru tous ses domaines pour faire le point avec ses métayers, dont celui de St Laurent de Mure , mais ceci n'est qu'une supposition … Par son testament du 26 mars 1624, le connétable de Lesdiguières avait légué à Françoise de Bonne , sa fille, épouse du maréchal de Créquy, et à François, com te de Sault, son petit fils, entre autres terres, celles de : - La Verpillière où il faisait de fréquents séjours, - Colombier, - Fallavier, - Saint Laurent de Mure en Vi
Image
  LE CHÂTEAU DE POULIEU   Dans les années 60, tout le quart nord-est du château a été détruit. Il est possible cependant d’avoir une idée des principaux axes du plan de l’époque médiévale. Le château s’articule autour d’une tour ronde, assez confortable, avec sa demi-croisée qui apporte de la clarté, son coussiège, ses latrines fermées par des portes et ses cheminées à tous les étages, son évier et sa cave fraîche avec son buffet de pierre aux vantaux de bois. Les bâtiments disposés autour d’une grande cour pavée quadrangulaire garnie d’un profond puits, comportent trois étages désservis par deux escaliers à vis. On y trouve outre des cheminées, des pièces larges bien éclairées par des fenêtres à meneaux, de petits cabinets voûtés avec des placards incrustés dans les murs ou encore une salle de réception décorée au XVIIème siècle de peintures murales. Au sud, au-dessus d’un cellier à l’entresol, se trouvaient les bâtiments abbatiaux desservis par une galerie et un escalier de b
Image
  LE PRIEURÉ DE POULIEU   L’origine de Poulieu est incertaine, même si son occupation plus ancienne que 1150 paraît probable. Son site est favorable car étroitement associé aux voies de communications. De plus, Poulieu est bien situé entre ses dépendances. Enfin, la colline qui supporte la plupart de ces village est une terre fertile, située au-dessus d’une très grande forêt. Et ce serait en 984 qu’apparaît l’église de « Saint-Laurent-Outre-Rhône » avec ses dépendances. Entre 1143 et 1147, elle passe à l’abbaye d’Ainay, et dès 1153 il est fait mention dans les textes de l’église de Poulieu, peut-être alors une paroisse. En 1250 les archives nomment « le domaine de Poulieu, la juridiction temporelle qu’ont les moines d’Ainay au prieuré Sainte-Marie avec toutes ses dépendances ». Le bâtiment primitif est un château (1213), avec une enceinte. Les aspirations spirituelles des fondateurs du prieuré répondent à l’obligation d’un renoncement véritable fondé sur la chasteté et la pauvr