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Affichage des articles du janvier 31, 2021
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   LES GENS D'ICI  HOMMAGE  A  VICTOR BROIZAT ! Né en 1901 à Saint Quentin Fallavier dans une famille de charron (artisan   qui construit et répare les trains des véhicules à traction animale (charrettes, chariots, etc…) en particulier les roues de ces véhicules) originaire du Dauphiné, il apprendra également le métier de ses ancêtres qui tend à disparaître avec l’essor du moteur à combustion. Il se mît donc au service des usines Marius Berliet comme contremaître : les châssis des camions étant alors en bois, les métiers comme menuisier, ébéniste ou encore charron étaient alors très demandés. Afin de se rapprocher de Lyon et parce qu’il connaissait quelques agriculteurs pour lesquels sa famille eût fabriqué chars à banc et autres charrettes utiles au monde agricole, il acheta dans les années 1930 une ferme à Saint Laurent de Mure dans laquelle il habita avec son épouse Marie Reveyrand et leurs quatre garçons. Victor Broizat s’investira dans la vie de son village en entran
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  HISTOIRE DU VILLAGE QUAND UNE GRANDE PAGE DE L'HISTOIRE DE NOTRE VILLAGE SE TOURNE, QUI VA S'EN SOUVENIR ? Et bien nous, OUI ADIEU A L'HÔTEL GUILLERMET, HÔTEL DE SAVOIE... Notre village est un peu celui de chacun, vivant et convivial, empli de souvenirs d’enfance, de moments passés dans certains lieux : on se rencontrait, on se connaissait bien, on se faisait confiance, on prenait son temps... Autrefois, après l'école les enfants se retrouvaient, dans les rues pour jouer à cache-cache, à la marelle, à la corde, se bagarrer ou pour jouer des tours : sonner aux portes, bloquer la serrure d'une porte d'entrée avec de petits morceaux de bois, faire des bêtises en somme... Sans compter que la religion jouait un rôle très important dans la vie de la commune en ces temps-là . Le dimanche matin, les cloches carillonnaient et, de tous les coins du village, les gens convergeaient vers l'église. Il y avait une ambiance bonne enfant, les jeunes se regroupaient p
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  LES GENS D'ICI  METIER D’AUTREFOIS  Maçon-Puisatier de Saint Laurent de Mure  Bien que, de tout temps, l’on ait beaucoup construit en France, l’histoire ne nous apprend pas grand chose des bons travailleurs qui ont édifié nos palais, nos cathédrales ou nos hôtels de ville. Les maçons avaient souvent plusieurs cordes à leur arc ! et c’est pourquoi on retrouve souvent par le passé des « maçons puisatiers » qui creusaient les puits sur les indications d’un sourcier, et les entretenaient. Les maçons savaient creuser, étayer, tailler la pierre… leur travail n’était pas de tout repos car il fallait casser la roche pour atteindre l’eau : ensuite ils creusaient la margelle qui couronne le puits. Sans l’œuvre de Marcel Pagnol, les machines de forages n’auraient laissé subsister aucune trace de ce métier traditionnel dans nos mémoires : La Fille du puisatier  , film écrit et réalisé par  Marcel Pagnol , sorti en  1940   , l’histoire d'une «  fille-mère  » comme on les appelait,  
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  LES GENS D'ICI JEAN-BAPTISTE PONCET    Jean-Baptiste Poncet (1827-1901), né à Saint-Laurent-de-Mure (Rhône), est un élève d'Hippolyte Flandrin. Il participe notamment à la réalisation du décor de Saint-Germain-des-Prés. Peintre académique, il s'intéresse notamment au portrait et à la peinture d'histoire.  Orphée et Eurydice revenant des enfers est un bon exemple de ce genre alors considéré comme le genre suprême. Il montre sa connaissance des textes antiques dans une autre œuvre : Couronnement d'Ariane par Bacchus. Entre portrait et scène inspirée de l'histoire antique, le Portrait de Mounet-Sully dans le rôle d'Oreste, donnée comme les eux autres par le peintre à la ville de Vienne.   Poncet, disciple zélé d'Hippolyte Flandrin, a attendu longtemps une réhabilitation approfondie. Sa biographie reconstruite montre qu'il fut reconnu par les instances officielles et eut une action en tant que professeur aux Beaux-Arts de Lyon. Sûr de pratiquer le véri
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  LES GENS D'ICI JOSÉ ROMAN J osé ROMAN ? ça vous dit quelque chose ? notre stade porte son nom ! Qui ne l'a pas croisé dans les rues de Saint Laurent de Mure, accompagné de son fidèle chien et partant faire une balade à pied ?.. un personnage.... et nous allons essayer de vous raconter un peu de son histoire. Il est né dans cette « aimée et souffrante Algérie à Aïn-Témouchent exactement, une ville située à mi-distance entre Oran et Tlemcen ».  Issu d’une famille nombreuse, quatre filles et trois garçons, ils vivaient en Algérie assez chichement grâce à la vente de lait que produisait un petit troupeau de chèvres… Comme cela se faisait à l’époque, en France aussi d’ailleurs, les filles dès qu’elles furent assez grandes, furent placées comme femme de ménage dans des familles fortunées : leur salaire permit à la famille d’améliorer le quotidien. Mais sa vie n’a pas été un long fleuve tranquille : à l’âge de huit ans, son père quitte sa mère, laissant toute la maisonnée complèteme
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    LES GENS D'ICI  Henri RAMBAUDI     Vous ne l’avez pas reconnu ? Il s’agit d’Henri Rambaudi, qui habita sur notre commune durant des années à Clair Matin… un personnage comme on dit ! Voici l’histoire d'Henri Rambaudi (22 novembre 1922 – 16 janvier 2003), jeune boulanger de St Laurent de Mure  et grand espoir du LOU athlétisme. Le jeune Rambaudi bénéficiait largement des conseils  d’un grand sportif reconnu, Anatole Vologe, dit Tola Vologe, lyonnais d'adoption et grande figure de la Résistance française, recevant même une lettre la veille d'un cross à Montreuil  :  navré de ne pouvoir assister à la course du jeune homme  le grand Tola y multiplie les recommandations sur les programmes d'entraînement, l'hygiène de vie, les autres coureurs...  Trente-cinq fois international, vingt fois capitaine de l'équipe de France,Tola Vologe se classe quatrième lors des Jeux Olympiques de 1936 à Berlin derrière l'Inde, l'Allemagne et la Hollande. L