TU SAIS QUE TU VIENS DE SAINT LAURENT DE MURE

  LES GENS D'ICI MAUVAIS TEMPS SUR NOTRE VILLAGE... Le 25 août 1931, le mauvais temps s'abat sur la France, et tout particulièrement sur notre région. Des pluies persistantes abîment les récoltes qu'on n'avait pas encore eu le temps de rentrer et ont saturé d'eau toutes les terres, faisant notamment enfler les cours d'eau... Et notre village n'y a pas échappé : un cultivateur de 78 ans, du nom de Joseph Mille est frappé par la foudre et meurt sur le coup ! Joseph Mille était né le 16 octobre 1859 à Saint Laurent de Mure et avait épousé le 24 août 1889 à Colombier Saugnieu Marie Pauline Reyaud. Les parents de Joseph étaient Jean Mille et Clémence Crocheton. Source : Journal Le Matin - 26 août 1931 / Acte de mariage de Joseph Mille

  LE SAVIEZ-VOUS ? Notre buraliste : M. ROURE La loi du 21 mars 1905 modifiant la loi du 15 juillet 1889 sur le recrutement de l'armée. Cette loi exclut toute dispense, au nom du principe d'égalité, à l'obligation du service militaire actif dont la durée est ramenée à deux ans. Les réservistes sont tenus : - d'une part, de " rejoindre leur corps en cas de mobilisation, de rappel de leur classe (...) et de convocation pour des manoeuvres et exercices " (art. 40) - d'autre part, de participer à des manoeuvres de quatre semaines chacune pendant le temps de service dans la réserve de l'armée active, à une période d'exercice de deux semaines pendant le service dans l'armée territoriale (art. 41), et -c'est le principal apport de la loi- à des exercices spéciaux d'une durée maximale de neuf jours pendant les six années de service dans la réserve de l'armée territoriale (art. 41). Le rappel des hommes effectuant leur première année de se

  LES GENS D’ICI ! Nous avons retrouvé un texte que nous vous partageons : il date de mai 1986, et est dédié au journal « P’tit Sympa », journal gratuit du moto-club, conçu par des laurentinois amoureux de leur village, dont certains d'entre vous se souviennent peut-être... Poème de Madame Marie-Louise ROUSSILLON épouse Félix GAUTHIER, « Dite Mimi Roussillon ». "Quel journal épatant que ce P'tit Sympa Je le lis et le relis, je ne m'en lasse pas Tant de choses anciennes, souvenirs disparus Nostalgie du passé qui ravivent en moi Ainsi qu'une caresse tout ce qui fit la joie De ma tendre jeunesse. Mon village apparaît comme une vieille image Froissée et oubliée tout au fond d'un tiroir Avec mes yeux d'enfant revivant ce passé Tel un adolescent qui aurait retrouvé Avec tant d'innocence tout ce qui fit la joie De sa plus tendre enfance. Surtout les jeunes, ne riez pas. Ces quelques lignes auront suffit pour moi, d'épancher tout mon coeur sur ce mot «

  LES GENS D’ICI ! En 1902, quand ces dames faisaient la lessive, une roulotte figure à gauche sur la photo, l’aviez-vous remarqué ? Le 4 mai 1902, une petite fille, Marie Jeanne WAELDO , est née quartier de la route, dans une roulotte, justement celle que l’on aperçoit sur la photo ci-dessous. Elle était la fille de Jean Waeldo et de Marie Ménard, tous deux acrobates. Le tenancier de l'hôtel de Savoie Jean Max est témoin, ainsi que le menuisier fabricant de caisses d'horloges, Jean - Pierre Vial.. Jean Max était né le 21 juillet 1850 à St Bonnet de Mure, fils d’André Max et d’Anne Vachet. Il avait épousé le 24 février 1883 Joséphine Laforêt, native de Grenay (16 mars 1858), fille d’Etienne Laforet et de Marguerite Rabellaud. Quant à Jean-Pierre Vial, nous savons qu’il était l’époux de Jeanne Marie Elise Gauthier. Il y a pas de mention marginale sur l'acte. Donc on n’aura pas plus d’information à vous donner sur cette naissance incroyable sur notre village. On retrouve à

  LES GENS D’ICI ! SOUVENIRS D’UN ENFANT DU PAYS... Yoplait, La Rosière, les Laiteries du Sud-Est et Marcel BACCONNIER " Ma famille a vécu quasi au quotidien avec Marcel Bacconnier, puisqu'il était administrateur des Laiteries du Sud-Est, où mon père fut employé durant 35 années. Pas un jour sans que sa grande silhouette, toujours chapeautée et cravatée, ne passe chez nous, même s'il restait souvent sur le seuil de notre porte pour ne pas déranger la maisonnée ! Cette photo montre Marcel Bacconnier décorant mon père lors d'une cérémonie au siège de la laiterie. Il faut savoir que d'une petite coopérative laitière, mais ultra moderne vers 1935, rue Villon Lyon (7°), et à force de fusions et d'alliances, par la volonté d'hommes comme lui, la marque YOPLAIT fut mondialement connue ! Et bien aidée en cela par la politique Nationale et Européenne du lait des années 1950/1960. Et si l'on ne sait cela, on ne sait pas qui était Mr Marcel Bacconnier !

  SOUVENIRS… SOUVENIRS… Nous avons retrouvé grâce à nos sources une poésie patriotique copiée sur le cahier d'école d'une élève de St Laurent en 1915. Il faut se resituer dans l'ambiance de l'époque ! Les Français, nourissaient avant 1914, une vélléité de reprendre nos territoires perdus d'Alsace-Lorraine, c'est pourquoi dans chaque logis trônait une glorieuse image de nos soldats, face aux Allemands ! "Poésie patriotique : LE PEUPLIER DE MULHOUSE (copié sur le cahier d'école de Philomène C..... St Laurent de Mure année scolaire 1915-1916.) Je veux vous raconter une touchante histoire C'est un simple récit mais il n'est pas sans gloire Il fait bon quand on craint les heures de douleur Retremper son courage au sentiment d'honneur Par le fer et le feu pour assouvir sa haine La Prusse à put ravir l'Alsace et la Lorraine Elle n'a pas eu leur coeur et ne l'aura jamais Ecoutez et jugez Notre drapeau Français Ne flottait

  LE SAVIEZ-VOUS ? Un astrologue sur notre village ! L'astrologie fut pratiquée en Mésopotamie dès 2500 avant J. -C. par les Chaldéens, sans doute les premiers à rechercher des correspondances explicites entre événements célestes et terrestres. Au IIème siècle, le savant grec Ptolémée rédige un véritable traité d'astrologie. La débarrassant des superstitions et des incohérences, il en fait une science rigoureuse, basée sur les observations astronomiques et les calculs mathématiques. Les revendications des astrologues sont rejetées par la communauté scientifique. Néanmoins, l'astrologie est populaire. La mode de l’horoscope (en tant que texte censé prédire la destinée du lecteur dans une période à venir), s'est développée à la fin du XIXème siècle. Et quelle n’a pas été notre surprise de dénicher dans un coin de journal un astrologue vivant à St Laurent de Mure en 1928 ! un certain Jon LHONORMAND ! Et on le retrouve également à Lyon utilisant les mêmes annonces publici

  « CONSCRITS UN JOUR ? CONSCRIT TOUJOURS » Hier s’est tenue sur notre village la fête des conscrits en 1 sous les auspices du #ComitédesFêtes ! Une cinquantaine de conscrits ont déambulé dans les rues au son de la musique de la #BatterieFanfareLaRenaissance : ce fut un grand plaisir de retrouver nos musiciens à cette occasion pour faire la fête ! La tradition des conscrits remonte au siècle dernier. A l'époque -révolue- du tirage au sort des conscrits qui s'effectuait à l'Hôtel de Ville, les jeunes hommes de 20 ans faisaient la fête avant d'être appelés à servir sous les drapeaux de longues années. C'est en 1880 que Charles Hugand, originaire de Gleizé et un autre de ses amis, instituèrent la "vague", et décidèrent d’habiller à leur frais les conscrits de smoking et de gibus (la tradition orale parle d'un certain Vermorel) : Souvenons-nous qu'à cette époque la plupart des gens ne connaissaient que la blouse ! Ils étendirent la fête aux 40 ans

  LES GENS D’ICI ! Parfois nos recherches nous mènent à la découverte de personnes, restées an onymes, ayant vécu sur notre village il y a plus de 300 ans, et cela est relativement émouvant de trouver quelques bribes de leur vie et de vous les partager. Jean François GAZET ou GASET (dit François) Il est né et baptisé le 12 mai 1641, un dimanche. Michel BONHOMME, curé de St-Pierre-de-Chandieu était son parrain ; et sa marraine : Janne de GARNIER.. Il est le fils de : o Anthoine GAZET - 1615-1685, marchand boucher , décédé et inhumé sur notre village. • Et Pernette CHAPPUIS - 1616-1688, fille de Guillaume Chappuis et Antoinie Garnier, elle aussi décédée et inhumée sur notre village. Jean-François appris le métier de boucher grâce à son père et naturellement pris sa suite. Il avait épousé en première noce Magdeleine MORTIE , décédée à Saint Laurent de Mure le 21 novembre 1684, dont il avait eu une fille, Marie, qui , semble-t-il ne s'est pas mariée et n'a pas eu d'enfants.