
LE SAVIEZ-VOUS ? L’ALAMBIC, UN PARFUM D’AUTREFOIS ! Avez-vous connu Joseph Perticoz ? Il venait de St Chef s’installer avec son alambic derrière le monument aux morts, à l’entrée de la zone artisanale. C’étaient dans les années 1990, et peut-être même avant. Les vignerons amateurs, les retraités de la commune ou des environs apportaient leurs fruits qui avaient fermenté : cerises, prunes… ils distillaient le marc de raisin, la 3ème opération après les vendanges et le pressoir. Aujourd’hui, ils sont de moins en moins nombreux voire rares, car les privilèges disparaissent : en France, il est interdit de fabriquer, de posséder et d’utiliser un alambic sans autorisation préalable. Chaque alambic est enregistré auprès des douanes et droits indirects. La réglementation remonte à Napoléon 1er qui avait accordé le droit à ses vieux soldats, à leur retour, la distillation de 10 litres d’alcool pur soit 20 litres d’eau de vie (50 °) par an, sans taxes. Des ordonnances supprimèrent en 1960 ...