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LES GENS D'ICI...

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  PATRIMOINE ET HISTOIRE !   LA FAMILLE GARNIER DE SAINT-LAURENT ! Episode 1   Petit rappel historique…   Une famille de Saint Laurent qui en porte le nom possédait autrefois la seigneurie de Saint-Laurent. Jean, le Dauphin, l’acquit de Jean de Saint-Laurent et par un traité qu’il fit avec Amédée Comte de Savoie le 10 juin 1314.   Il avait fait bâtir un château. Humbert, Dauphin, y nomma châtelan Guillaume de Palagnin qui prêta serment à Charles, dauphin de France le 18 mai 1346 après le « transport » du Dauphiné. Il fut inféodé à Grigny de Genève, Seigneur d’Anthon qui en prêta hommage au même dauphin le 4 décembre 1358.   Aymon de Genève, son fils, en fut seigneur en 1369. Béatrix de Genève, sa sœur, fut mariée à Frédéric de Saluces à qui elle porta ce mandement. Grigny de Saluces, son fils, en fut Seigneur et après lui, Bertrand de Saluces, qui mourut et laissa cette terre à sa femme Anne de la Chambre , qui la donna à Jean de Châlons, prince d’Orange. Le roi la confisque et la donn
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  LES GENS D’ICI ! Médaille d’OR pour M. Georges PARADIS… C’est dans les années 80 que plusieurs récompenses furent distribuées à certains membres de « La RENAISSANCE » par l’Union des Fanfares de France. Cette remise de récompense avait débuté avec les plus jeunes musiciens qui avaient reçu la médaille d’encouragement simple : Christèle Guicherd, Pascal Meunier, Cathy Meunier, Bruno Meunier, Olivier Chavy, Christian Roussillon, Eric Barioz, Brice Genin, Jean-Luc Barioz, Philippe Pellu, Laurent Pellu et Patrick Brossard. Puis ce fut le tour de M. Martial Paris qui reçu la médaille de bronze pour ses 63 ans de musique avec son instrument préféré « la basse », dont il excellait avec brio. Et enfin M. Georges Paradis, qui reçu des mains du maire, M. Revellin, la médaille d’or, médaille bien méritée puisque M. Paradis avait été membre fondateur de la Renaissance Laurenaise, premier secrétaire, tout en étant sur les rangs au pupitre des clairons avant d’aller à celui des clairons basse. I
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  LES GENS D’ICI ! Périple à bicyclette sur le continent américain par un Laurentinois… Ce titre évoque peut-être quelque chose aux anciens qui ont connu le journal gratuit « Le Petit Sympa »… Ce journal relatait en son temps le voyage incroyable à vélo d’un habitant de notre village, Norbert Brunier ! Qui s’en souvient ? Qui l’a connu ? Passionné par le continent américain, #NorbertBrunier n'est pas un novice en matière de vélo : depuis son plus jeune âge il faisait du vélo avec son père à la Tête d’Or. Lyonnais, il s’installera à St Laurent de Mure ... toujours de passage quelque part Norbert … « Quand j’ai eu 20 ans, j’ai voulu découvrir le monde » dira-t-il. Dès 1982, il sillonne ce continent pendant neuf mois de Montréal à Mexico. En 1985, il repart pour un raid San Francisco-Rio de Janeiro, à vélo bien sûr, soit 31 000 kms en deux ans. Autant dire qu'il en connaît un rayon. L'emprise de l'Amérique du Sud est d'ailleurs si forte qu'il répond à nouveau à s
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  PATRIMOINE ET HISTOIRE ! NOS BELLES CLOCHES ... L’Eglise est venue s’installer très tôt dans notre village, sans doute sur des emplacements d’habitations antiques nous a-t-on dit, dès le Vème siècle où des prêtres célèbres officient. En 1150 une abbaye lyonnaise fonde le prieuré de Poulieu, et rassemble les paroisse alentours sous l’autorité d’un prieur qui engrange la dîme (une partie, en principe 1/10ème, des produits de la terre et de l’élevage versée à l’Eglise, la dîme a été abolie en 1789 au moment de la Révolution Française). On y pratique l’élevage dans l’immense forêt de PLANAISE, sur le site actuel de l’aéroport. Ce fut sans doute l’un des prieurés de l’abbaye d’Ainay les plus rentables économiquement… Le 11 septembre 1674 a lieu le baptême de la petite cloche de Poulieu "Marie" par le curé Collo . Son parrain était François Pérard curé de Genas, et sa marraine Marie Poullieu Luy. Vous trouverez en photo l’extrait du registre paroissial le certifiant (merci à #Je
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  PATRIMOINE ET HISTOIRE ! La longue histoire de notre village ... Ce serait en 984 que l’on retrouve mention de Saint-Laurent-de-Mure dans les textes … mais l’authenticité du document en question antérieur, à 1225, est douteuse et pourrait être postérieur à cette époque. Quoiqu’il en soit, la paroisse de Saint-Laurent fut fondée au début de l'ère chrétienne et porta tout d'abord le nom de Saint-Laurent-d'Outre-Rhône, sans doute pour signifier son appartenance lyonnaise. Ce nom subsista jusqu'en 1176 au moins. Lorsque la féodalité, nouvelle forme de société, succéda à l'émiettement du pouvoir royal, l'ancien territoire de la colonie de Lyon devint le Comté de Lyon et forma l'archiprêtré de Meyzieu, dans le pays de Velin. Celui-ci constituait un véritable petit royaume, appartenant au sire de Chandieu et relevant du Saint-Empire Romain Germanique. Tout notre territoire, villages alentours, dépend au Moyen Âge du prieuré de Poulieu, le prieur étant un homme im
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  PATRIMOINE ET HISTOIRE ! NOS VOISINS les MUROIS… autrefois Hameau de Saint Laurent de Mure L'hospice de Mures existait déjà au XIIe siècle. Fondé par les chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, cet hôpital et hostellerie tout à la fois avait pour fonction d'accueillir le voyageur, pèlerin malade ou bien portant, à l'arrivée de sa première étape, au sortir de Lyon. Mures se trouvait, en effet, sur la route de Rome et des grands pèlerinages en Terre Sainte. Le temple de Vaulx, relevant du même ordre hospitalier, en était la deuxième étape. L'hospice de Mures dépendait de la commanderie de Saint-Georges de Lyon. Il était placé sous la protection militaire des seigneurs de Pusignan à la suite d'une transaction entre le commandeur de Saint-Georges et Hervé de Pusignan, par laquelle le commandeur s'engageait à payer chaque année «50 sous viennois à celui qui prendra les hommes de Mures sous sa sauvegarde » (en 1320, selon les archives du Rhône concernant l'ordre