Pour accéder au clocher de l’église, il fallait donc entrer par une porte dissimulée derrière l'Autel dans le Choeur, sous les boiseries sculptées ; la porte franchie une odeur particulière et pas désagréable se dégageait, d'un escalier propret et entretenu, éclairé, s'offrant, pour permettre de gravir sans danger les degrés jusqu'à hauteur des dites horloges.
Après avoir remonté le gros mécanisme principal animant les côtés Nord, Sud et Couchant, c'était au tour de la plus petite horloge autonome et indépendante qui est tournée : rue de l'église côté Couloud.
Une petite pendule curieuse, « témoin de tableau de bord » faisait office de contrôle de précision et
d'exactitude de l'heure affichée à l'extérieur. Mécanique qui semblait déjà joliment élaborée !
Après avoir éteint les lampes, Mr Sibelle passait quelquefois saluer notre curé de l’époque, le Chanoine Eugène GUILLET : celui-ci en été, était dans le jardin du presbytère, couvert d'un couvre-chef casque-colonial, comme en portaient les explorateurs des magazines de bande dessinée.
Après avoir traversé de passage en jardin, de jardin en cours, Jean Sibelle se retrouvait, accompagné parfois d’un gone laurenais, naturellement dans la rue des Pavés , à savourer l’instant présent jusqu'à la prochaine aventure !
Quelques-uns parmi vous s’en souviennent sans doute…
Jean SIBELLE était un homme au passé militaire élogieux :
Six années durant, sous l'uniforme de novembre 1913 à septembre 1919, pendant la Grande Guerre, deux fois blessé, une citation à l'ordre du régiment, porté disparu en 1918, retrouvé prisonnier en Allemagne, Médailles : Militaire , et Croix de Guerre avec étoiles
Encore un personnage qui méritait qu’on parle de lui !
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